Des noms qui résonnent dans le monde entier : Brad Pitt, Joaquin Phoenix, Rooney Mara. Ces stars d’Hollywood se sont unies pour un projet cinématographique qui promet de marquer les esprits : « The Voice of Hind Rajab ». Le film, qui fera sa première mondiale à la Mostra de Venise le 3 septembre 2025, raconte l’histoire tragique et vraie de Hind Rajab, une fillette palestinienne de six ans, tuée à Gaza. Un drame qui a touché la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania au plus profond d’elle-même, et qui a désormais le soutien de producteurs aussi influents que Jonathan Glazer et Alfonso Cuarón.
Loin de l’imagerie de la violence, le film se concentre sur les enregistrements audio des conversations entre la petite Hind et les secouristes. C’est la puissance de cette bande-son, et le fait qu’elle ait bouleversé la réalisatrice, qui a poussé les plus grandes stars à s’engager comme producteurs exécutifs, conférant au projet une visibilité exceptionnelle.
Un film au-delà du cinéma
Le soutien massif d’Hollywood n’est pas anodin. Il pourrait bien permettre à ce film de briser le silence et de toucher un public bien plus large que d’habitude. « The Voice of Hind Rajab » n’est pas seulement une œuvre d’art, c’est un acte politique et un témoignage. Il nous rappelle que derrière les chiffres des actualités, il y a des histoires humaines.
Le film a déjà été sélectionné par la Tunisie pour concourir aux prochains Oscars. Mais au-delà des récompenses, le message est clair : « Le cinéma peut résister à l’amnésie. Que la voix de Hind Rajab soit entendue« , a déclaré Kaouther Ben Hania.
Un chemin semé d’embûches
La route du succès pour un film comme celui-ci est semée d’embûches. La participation de grandes figures d’Hollywood pourrait aider le film à surmonter les pressions des groupes de lobbying qui ont historiquement entravé la distribution des films critiques envers Israël. Le film devra naviguer dans un paysage médiatique et politique complexe, où les récits sur le conflit israélo-palestinien sont fortement contestés. Sa réussite sera un test pour l’industrie du cinéma, qui devra choisir entre l’art et les pressions politiques.