l y a des chansons qui résonnent comme des cris du cœur, des hymnes qui transcendent les frontières et les générations. Avec “Je suis Gaza tous les jours”, Soolking ne livre pas seulement un morceau, il offre un témoignage poignant, une prise de position sans détour, une voix qui s’élève là où tant d’autres restent silencieuses.
Dès les premières notes, la mélodie nous emporte, mêlant sonorités urbaines et accents orientaux, avec cette émotion brute qui caractérise l’artiste. Mais ce qui frappe avant tout, c’est le message. Soolking, fidèle à son engagement, met sa musique au service d’une cause qui dépasse l’art : Gaza, la souffrance d’un peuple, l’écho d’une tragédie qui se joue sous les yeux du monde.
Un hommage vibrant, une parole courageuse
Dans un paysage musical souvent dicté par les tendances, rares sont les artistes qui osent se dresser contre l’injustice avec autant de clarté. Soolking fait partie de ceux qui ne détournent pas le regard. Il ne se contente pas d’effleurer le sujet, il plonge dans l’émotion, la douleur, mais aussi l’espoir d’un monde où la liberté ne serait pas un privilège mais un droit.
L’artiste ne chante pas seul. Il s’inscrit dans une tradition d’hommages et de résistances portés par la musique. En reprenant des passages de la grande Fayrouz, il touche droit au cœur. Fayrouz, cette icône intemporelle dont la voix a porté les espoirs et les douleurs du monde arabe, fait vibrer une corde sensible. Sa voix est celle de la mémoire collective, des peuples en lutte, de la nostalgie d’une paix trop souvent brisée.
Chaque note, chaque parole devient alors plus qu’une chanson : un cri d’amour et de douleur.