Le nouveau gouvernement algérien est en place, marquant une étape importante dans l’histoire politique du pays. Le président Abdelmadjid Tebboune a confirmé Sifi Ghrieb au poste de Premier ministre, et un nouveau cabinet a été formé. La composition de ce gouvernement a été rendue publique le 14 septembre 2025, et une chose a particulièrement attiré l’attention : la présence record de femmes aux postes de décision.
Une avancée historique pour la place des femmes au gouvernement
Pour la première fois dans l’histoire récente de l’Algérie, le gouvernement compte 9 femmes. Ce chiffre est une progression significative par rapport aux cabinets précédents. On retrouve sept femmes ministres et deux secrétaires d’État. Cette forte représentation symbolise une volonté politique de donner plus de place aux femmes dans les hautes sphères de l’État, une promesse faite par le président Tebboune.
Parmi les neuf femmes, certaines font leur entrée, comme Amel Abdellatif au Commerce intérieur et Nacima Arhab à la Formation professionnelle, tandis que d’autres changent de portefeuille ou restent en place. Malika Bendouda, figure connue, fait son retour à la Culture, tandis que Kaoutar Krikou passe des Relations avec le Parlement à l’Environnement. D’autres, comme Houria Meddahi (Tourisme) et Soraya Mouloudji (Solidarité nationale), conservent leurs postes, assurant une continuité.
Des ministères stratégiques pour une nouvelle ère
La nomination de femmes à des postes clés montre que leur rôle ne se limite plus aux ministères sociaux traditionnels. Elles sont désormais impliquées dans des domaines aussi variés que l’économie, l’environnement ou les relations avec le Parlement.
Le nouveau gouvernement Ghrieb, avec ses 38 membres, se caractérise également par la création de portefeuilles stratégiques, comme le ministère des Hydrocarbures et des Mines ou celui de l’Énergie et des Énergies renouvelables. Ces nouvelles structures reflètent les priorités du pays en matière de développement économique et de transition énergétique.
En donnant une place aussi importante aux femmes, l’Algérie envoie un signal fort à sa population et à la scène internationale. C’est un pas de plus vers une meilleure parité et une réponse aux aspirations sociales. Le défi sera maintenant de voir comment ces ministres femmes pourront, par leur action, contribuer à faire face aux nombreux défis qui attendent le pays.